Skip to main content

Baños

du 9 au 14 septembre 2015, alt. 1800m
situer sur Google Map

7 petites heures séparent Guayaquil de Banos. Que j’aime ce petit pays! Les distances en bus sont courtes!
Je laisse donc Anne de Brisbane au terminal de bus, je pars pour le Nord, elle retourne vers le sud (pour ceux qui suivaient pas, on s’était rencontré dans le bus à Mancora au Pérou).
Banos est une petite ville au coeur d’une vallée, sous le volcan Tungurahua. Nombre de backpackers et quitonos y viennent pratiquer nombres d’activités, comme le rafting, tyrolienne, et pour ma part du VTT, de la marche et du parapente. Enfin pour le parapente, paragliding en english, c’était plutôt du parawaiting, puisque à part attendre une demi-journée que le vent se calme, je n’ai rien fait d’autre.
La promenade à vélo et la marche étaient par contre sympa, c’était l’occasion de voir les tyroliennes équatorienne, à la sécurité douteuse, et de rencontrer des gens et causer voyage…
Je me suis surtout poser pour digérer ces 15 jours de folies au Galápagos, prenant le temps de me remémorer les événements tout en triant photos et vidéos. J’ai aussi essayé de me relaxer aux « Bains publics », avec une eau naturellement chauffée par le volcan, Banos portant bien son nom, ou pas : les 3 bassins, l’un froid, donc déserté, l’autre assez chaud, bondé, d’une couleur boueuse, avec encore moins de visibilité qu’en plongée au Galápagos, et le dernier, brûlant, où je n’ai pas trempé plus que la cheville. Vivement Lavey-Les-Bains!
Alors que je comptais changer d’endroit, je suis finalement resté à Banos pour regarder la finale de l’US Open, convaincu que Roger engrengerait son 18eme « majeur », mais la pluie à NYC a retardé la rencontre et le seul bar qui l’aurait diffusé à Banos a alors fermé. Finalement je suis tombé sur le couple australien rencontré sur la croisière et avec qui j’ai plongé par la suite, on a soupé ensemble et donc aux oubliettes la finale… Vu l’issue du match, j’ai rien raté.
La suite, direction Quilotoa. Et pour les Galápagos vus du dessous c’est pour bientôt…

 

En croisière aux Galapagos

du 23 août au 1er septembre 2015
situer sur Google Map

Après plus de 32 semaines passées à voyager à 2 à travers le globe, je me retrouve désormais seul. Enfin ça n’a pas été de longue durée, puisque dans le bus pour Guayaquil j’ai rencontré « Anne de Brisbane », et dans la ville même, « Joel de Manille ». On a bu des verres ensemble, discuté, partagé, bref, tout ça pour dire que voyager seul c’est voyager avec le Monde. Joel passait 10 jours en Equateur avant de retourner aux Philippines, car il travaille pour un armateur qui a un bateau aux Galapagos. Les Galapagos, c’était justement la venue d’Anne de Brisbane à Guayaquil, point de départ de toutes excursions sur l’archipel. J’allais pas passer à côté de l’occasion?! Après avoir arpenté les agences de voyage de Guayaquil (la plus grande ville d’Equateur), on trouve finalement une offre pour une croisière « last minute » de 8 jours et 7 nuits. Décollage le 25 août pour une expérience extraordinaire sur les fameuses îles où un célèbre M. Darwin a développé sa théorie de l’évolution et de la sélection naturelle.
Me voilà donc sur un beau bateau pour 8 jours, à parcourir avec 13 autres intéressés, 9 membres d’équipage et 1 guide naturaliste originaire des Galapagos, les îles de l’Ouest, puisque je me réserve celles de l’Est pour la visite à pied et « à palmes » 🙂

En général on navigue la nuit, c’est pas toujours facile de dormir, mais je ne souffre jamais du mal de mer. Il faut juste trouver la bonne position dans le lit, car de côté, j’ai tendance à tomber à cause du gîte, le tangage c’est mieux !
Nos journées se déroulent pour la plupart ainsi :
7h00 : déjeuner
8h00 : zodiaque jusqu’à l’île de la journée
10h30 : snorkeling
12h00 : dîner sur le bateau
puis « siesta » pendant qu’on navigue jusqu’à
15h00 : 2ème randonnée sur l’ile
16h30 : snorkeling
19h00 : briefing pour la journée suivante et souper.
Ensuite je sirote une bière ou 2 avec les autres, mais pas très tard, les journées sont fatigantes 🙂

Le guide est passionnant et passionné, il parle parfaitement l’anglais, ça me change des autres guides qu’on a eu jusqu’à maintenant. Les autres participants sont intéressants et sympas, on est 10 « jeunes » et il y a 2 couples d’un certain âge, « bonne équipe bonne ambiance tcheu alors! ».

Les Galapagos, c’est des îles volcaniques protégées par le parc national du même nom, un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, car on y trouve une quantité hallucinante d’espèces endémiques!! La nature y est vraiment reine, et les animaux, en quantité, n’ont que faire des quelques touristes venus les observer. J’ai adoré pouvoir les scruter en toute facilité sans les perturber. Ils ne se sont d’ailleurs pas gênés de voler « en rase-motte » au-dessus de ma tête ou nager à mes côtés sans le moindre souci.

Un des emblème du parc, c’est le « fou à pieds bleus », curiosité de la nature qui porte très bien son nom :

Il y a aussi l’iguane marin, qui lézarde au soleil après avoir nagé dans la mer à la recherche d’algues :

Tout un tas d’oiseaux différents, notamment la frégate, dont le mâle gonfle un ballonnet rouge sous son cou (ça prend 45 minutes pour le gonfler!), pendant la période de reproduction (vachement pratique pour draguer), le cormoran aptère (un cormoran qui après avoir migré aux Galapagos, ne se sert plus de ses ailes, ne vole plus, mais plonge et nage comme un pro)  :

Mais aussi des otaries, lions de mer et les fameuses tortues :

J’ai eu aussi la chance d’observer les derniers manchots des Galapagos, puisqu’ils en reste entre 800 et 2’000 selon les estimations, et que les scientifiques estiment qu’ils disparaitront cette année à cause du phénomène climatique El Niño qui s’annonce très puissant en fin d’année, causant ainsi un réchauffement des eaux et par conséquent un abaissement dans les profondeurs de la nourriture nécessaire à sa survie… 🙁

Pour finir, quelques photos en vrac des paysages et d’autres animaux croisés

Bref, découvrir cet archipel en croisière, c’était vraiment chouette, car ça permet de sortir des sentiers battus, c’était une très belle expérience!

A suivre : Les Galapagos vu d’en dessous 😉

San Pedro De Atacama

du 22 au 26 juillet 2015
alt. 2500 m
situer sur Google Map

San Pedro de Atacama se trouve à 24 heures de bus au nord de Santiago, ou 2 heures d’avion + 1 heure de bus. On avait le choix, on a opté pour l’avion, on s’est dit que le bus on en fera assez plus tard…
San Pedro est un petit village de 4000 habitants, situé dans le désert d’Atacama à 2500 mètres d’altitude.
C’est le point de départ très touristique de nombreuses excursions dans le désert de sel du même nom ainsi que d’autres activités spectaculaires qu’offre cette région. Le charmant village est constitué de quelques ruelles typique constituées de bâtisses d’un seul étage sans avant-toit. À vrai dire, il y a 3 ruelles où moult agences de voyage proposent plus ou moins toutes les mêmes excursions, entremêlées de restaurants et bars pour les touristes festifs.
Nous décidons donc d’appréhender cette splendide région en réservant différents tours organisés, où l’on a juste à se laisser guider sans rien à organiser…
Je décrirai donc cela comme un repas en 5 plats :

  • Comme mise en bouche, je vous propose donc de découvrir la vallée de la lune (et sa jumelle la vallée de la mort), sublimes formations géologiques de cette région volcanique, parsemée de dunes de sable et de roches fracturées par le temps et l’érosion, et pour accompagner cette entrée, délectez-vous devant un magnifique coucher de soleil sur ces vallées très contrastées.
  • Comme 2ème entrée, participez à une introduction à l’astronomie. Admirez le ciel de nuit et à l’écart de la pollution lumineuse (facile dans le désert), à l’aide d’un scientifique, de ses télescopes et de son laser pour pointer les étoiles et constellations d’une précision déconcertante. Accompagnez ce hors-d’œuvre d’un vin rouge chilien bienvenu pour vous réchauffer pendant cette fraîche soirée…
  • En plat principal, partez de bonne heure dans un minibus avec un guide fort sympathique pour une excursion bien moins touristique à la Laguna Chaxa (alt. 2300 m) dans le désert, observez les flamands rose et les volcans se refléter dans ce lac naturellement salé. Puis prenez la direction du village Socaire (alt. 3300 m) pour y déguster un petit déjeuner fort apprécié. Continuez toujours plus haut, toujours plus beau, jusqu’à l « altiplano » oh oh oh! Arrivez aux « Pierres rouges » et sa lagune gelée (alt. 4300 m), découvrez les effets de l’altitude puis dirigez-vous vers les lagunes « altiplaniques » du Miscanti et du Miñiques, qui portent les mêmes noms que les 2 imposants volcans qui les embrassent… Saupoudrez cette journée d’animaux sauvages et andins typiques de la région, tel que la vigogne, le renard et le vizcacha, cette sorte de lapin à la queue d’écureuil se déplaçant comme un kangourou.
  • Après cette explosion de saveurs et de couleurs, levez-vous encore plus tôt (5h00) pour apprécier ce premier dessert glacé!! De San Pedro, grimpez jusqu’aux « Geiser del Tatio » (alt. 4300 m), pour y déguster ces panaches naturelles de vapeur par -15 degrés C°. Vous aurez la possibilité de vous baigner dans des termes naturellement chauffés, à condition d’oser se changer par cette température peu élevée…
  • Enfin, en guise de fromage dessert, retournez au beau milieu de ce désert, vous y dégusterez la « Laguna Cejar », très salée, au point de naturellement ou plutôt « archimèdement » y flotter. Et pour couronner le tout, baladez-vous devant la « Laguna Tebenquinche » ou vous pourrez, si le vent le permet, vous délectez d’un délicieux effet miroir lors du coucher de soleil…

Bon appétit!
Bref, on a visité la région de San Pedro de Atacama et c’était splendide!!

NB : comme la plupart des photos sur ce site, aucun usage de photoshop n’a été fait. Cependant un filtre polarisant a été vissé au bout de l’un de nos objectifs.

Le Pacifique et ses îles…

du 3 au 16 juin 2015
situer sur Google Map

Nous quittons le soleil radieux de l’Australie pour la prochaine escale : la Nouvelle-Zélande, où nous faisons une courte étape de 2 jours, le temps de sortir pantalons et k-way et retrouver Benjamin que nous avions laissé 2 mois plus tôt à Hanoï! Lui vient de passer 2 mois en NZ, nous, nous allons la découvrir. Mais avant ça, et en attendant Jean-Paul et Claudine qui vont nous rejoindre plus tard à Auckland, on s’octroie 11 jours de « vacances » en Nouvelle-Calédonie. Cette petite île de 18’580 km2 à moins de 3h de vol d’Auckland est l’un de ces petits « paradis-du-bout-du-monde » du Pacifique sud.
Tout d’abord, ce qui nous a frappé  depuis le hublot de l’avion, c’est la barrière de corail qui entoure l’île et qui créé ce très beau lagon bleu-vert turquoise par endroit. Ensuite, on s’est retrouvé en terre très connue : ici on parle français, on re-roule à droite, on retrouve des marques comme Carrefour, Auchan, Quick, Decathlon et consort. Ca a des avantages : c’est facile à se comprendre, on remange des « ptits-princes », Anne peut s’acheter des habits estampillés « Quechua », on se jette sur du vrai fromage, mais ça a aussi des inconvénients : après 7 semaines de conduite à gauche, on ne sait plus comment prendre les intersections, on ré-enclenche l’essui-glace au lieu du clignoteur, des gens roulent comme des saguouins avec des Peugeot, Renault ou Citroën blanches, les toilettes publiques sont dégueu, et y’a plein de Français!  C’est comme la France : « très beau pays, mais habité par des Français » 😀 (PS : Ca marche aussi pour les Etats-Unis)
Heureusement il y a les Kanaks (et certains Français qui restent cools), ces indigènes de la Nouvelle-Calédonie. Ils n’ont pas encore tout cédé aux frouzes, au contraire, ils envisagent même l’indépendance! Un referendum doit d’ailleurs s’organiser d’ici 2016.
Nous partons donc à la découverte de La Grande Terre (par opposition aux Iles Loyauté et île des Pins, petites îles calédoniennes). C’est un très beau pays qui s’offre à nous : mise à part Nouméa, la capitale (160 des 250’000 habitants), les paysages sont encore très sauvages. Il faut préciser que la NC exploite le nickel (25% des réserves mondiales) plutôt que le tourisme, du coup les structures touristiques sont peu développées, spécialement l’hébergement. Nous avons eu peu de choix pour passer la nuit, nous nous contentions souvent de l’un des 2-3 gîtes disponibles dans la région visitée. Mais ça a aussi son charme et ça a rendu notre séjour plus authentique. Nous avons parcouru l’île principale du nord au sud, d’est en ouest. Le sud est marqué par une terre très rouge riche en oxyde de fer, le nord est très sauvage et les routes en mauvais état. La côte Est est à proximité de la chaine montagneuse et habitée d’une végétation luxuriante, la côte Ouest est plus vaste et plate. Durant ce séjour, nous avons fait quelques randonnées sur des sentiers pas toujours bien entretenus, un peu de farniente, et 2 belles plongées sur la barrière où nous avons pu observer la faune aquatique, notamment des dauphins ainsi que des requins gris et des requins à pointe blanche!! Nos premiers requins (euh…parle pour toi, Patrick ;-P) J’ai trouvé ça assez sur-réaliste de pouvoir observer ces bêtes en train de chercher leur déjeuner! Heureusement qu’on n’en constituait pas un de choix pour leurs papilles!
Bref, après « ces quelques jours de repos » à profiter des plages, de la nature et de la bonne nourriture, il est temps de retourner au frais, pour découvrir en compagnie de Jean-Paul et Claudine, d’autres îles, plus grandes, influencées par les Anglais et tout ce que ça implique 🙂