[…] Le 7 on loue une moto pour aller visiter les 3 cascades environs. On en trouvera que 2 mais elles sont jolies. Le clou de la journée c’est le lac volcanique qu’il y a à Banlung, « Boeng Yeak Laom », un splendide lac profond, parfaitement rond, c’est vraiment très joli.

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C’est une attraction aussi pour les locaux, qui viennent s’y détendre, surtout le weekend comme c’était le cas ce samedi 7 février. Autour du lac sont installées des cahutes en bois, pour se poser, et où sont suspendus des hamacs. On s’installe sur une de celles qui étaient libres, entre des filles du coin qui venaient pipleter là et une famille locale qui venait prendre du bon temps. C’est alors que le fils de cette famille, qui devait avoir entre 20 et 25 ans, me tend une bière depuis la cahute d’à côté qui se trouve à 1.5m de la nôtre, et me dis en anglais une phrase qu’il avait dû préparé depuis quelques minutes : « Voudrais-tu boire cette bière avec moi?” J’accepte évidement, je trouve ça cool, j’essaie de discuter avec lui, mais il ne maîtrise pas hyper bien l’anglais. Il est content. Peu après il me tend un morceau de viande séchée locale, je me vois difficilement refuser, alors je prends et goûte… Je me demande de quelle viande il s’agit ; lui, il me dit simplement que c’est de la viande, c’est assez dur à mâcher, et très épicé. C’est pas mauvais, je pense que c’est du chien. Anne n’aime pas du tout :-). Ensuite ils reçoivent des plats à manger, qu’ils commandent au fur et à mesure par téléphone, et que quelqu’un vient amener depuis je ne sais où. Monyvong nous invite cette fois à rejoindre lui et sa famille sous leur cahute. Et là ils nous tendent des bières et nous proposent de partager leur repas qui a l’air délicieux. OK pour les bières, mais un peu mal à l’aise, on refuse de manger avec eux. Premièrement parce qu’on n’a pas faim par cette chaleur, deuxièmement parce qu’on est mal à l’aise face à leur gentillesse : on n’a tellement pas l’habitude de cette générosité que ça nous prend de court.
S’en suit alors plusieurs bières, j’apprends à dire “santé” et j’apprends à ne plus dire “cul-sec” en khmer. Bon, ils essaient vraiment de nous saouler : à peine je finis ma bière qu’ils m’en tendent une autre! On fait un peu plus connaissance, on rigole bien, mais il va bientôt faire nuit, et je dois conduire la moto jusqu’à la guesthouse, avec plusieurs bières dans le pif.
Je rentre heureux de cette belle rencontre! […]

Monyvong
La mère et le fils de Monyvong
Monyvong et son père, déja bien « joyeux »